La commune d’Estivareilles est rattachée au canton d’Hérisson.
Son nom vient du mot « estive » été, et de « vareille », terrain à pacage (terrain à lapins, terrain herbeux). Estivareilles signifie donc « Pacage d’été ».
Sous la révolution, Estivareilles était le chef-lieu du canton du district de Montluçon. La commune s’est agrandie en 1974 par une partie de la commune de Sauljat. Elle s’étend sur la rive droite du Cher où passait jadis la voie Bourges-Néris. La nationale 144 la traverse du sud au nord. Elle comprend différents quartiers et hameaux : La Tête noire, Les Fugeasses, Les Olives, La Grenouillère, Varigny, Rincey, Le Cluzeau, Les Bedets, Les Oyards, Champblanc, Thizon.
Dans ces temps antérieurs, au XIIème siècle, un sanctuaire ou chapelle s’élevait sur la place actuelle du bourg et, comme tous les lieux sacrés de ces temps, le cimetière l’entourait. De beaux arbres s’élèvent sur la place et au milieu se dresse la Lanterne des morts, communément dénommée le Lampier, le seul monument de ce genre dans le Bourbonnais, classé monument historique en 1928. C’est une colonne creuse de 4 mètres de haut construite en pierre, et surmonté d’une croix. La tradition locale veut que la colonne permettait aux habitants de venir prendre du feu sans aller les uns chez les autres, en temps d’épidémie.
Le lavoir, situé rue de la Tête Noire, est toujours alimenté par une source. Il se rappelle à la mémoire de chacun ce qu’était le lavage du linge il n’y a pas très longtemps.
Quant à l’église, qui date de 1896, elle a remplacé l’ancienne église romane, détruite en 1894. Saint Sébastien est le patron de la paroisse.
Estivareilles à travers les siècles : Jacques VIGNE – 1998 – « histoire d’une commune du canton d’Hérisson en Bourbonnais » – ancien canton de 1790 à 1800